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Chacune des ces grandes familles a un chef ou un patriarche qu’on appelle « mpitankazomanga » celui qui tient tous les pouvoirs, ou « mpisoro », sacrificateur. La famille est divisée par âge à l’intérieur de la génération. L’aîné de la génération la plus ancienne et ensuite ses descendants sont toujours les chefs ou les patriarches de la famille. Ce lui qui décide de tout et lui seul est le prêtre des rites familiaux. Il a sa demeure particulière au village qui se trouve au Nord et à l’Est du village, car l’Est est la direction des ancêtres et des dieux, le Nord celle de l’autorité. Au Nord de la paroi Est de sa maison sont suspendus des objets appartenant à la collectivité familiale : une conque (antsiva) pour convoquer les consanguins, un gobelet (zinga) pour les aspersions d’eau ou de sang, un couteau (vy arara) pour égorger le bœuf. Le couteau (vy arara) est particulièrement sacré, parce qu’il est hérité des ancêtres. A l’Est de la demeure du chef se dresse le haut pieu pointu (hazomanga), sans décore, parfois accompagné de poteaux plus petits, aigus et sculptés (hazomboto). |
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